Faites pas les timides...allez-y !
J'en peux plus de cette putain de crise ! entre les mous dug de toujours et les nouveaux arrivants, on creuse dans la connerie.
"On" ne dépense plus : bah non si çà se trouve je vais perdre mon boulot!
"On" écoute toutes les conneries journalistico-politique : Mais alors l'Islam c'est les bougnoules, les bougnoules se sont ceux qui cassent, qui volent, qui...Quoique des fois c'est les Roms...Et vous écoutez çà, vous en parlez même entre amis. Tout le monde a son petit avis.
"On" a peur des banlieues, non en fait des cités à nom de poëtes ou de fleurs. "Encore une agression de 2 branleurs par 10 chômeurs à la cité des roses trémières dans la banlieue de Guéret."
"On" nous raconte des salades. Et "on" ne s'en rend même pas compte. Je confirme : "on" est vraiment un gros con.
Et si au lieu d'écouter et de brouter là où on vous dit de le faire, vous vous bougiez le cul ? hmmm ?
Et si vous preniez plaisir à aller bosser. Rien ne vous interdit de trouver un boulot qui vous plait. Personne n'est obligé de faire ce qu'on décide pour lui.
Ou si vous vous contentiez de ce que vous avez (souvent beaucoup plus que vous croyiez) pour prendre du plaisir et en donner à votre famille (même sexuel le plaisir, mais choisissez bien les membres de la famille quand même !). Et si, même les jeunes, arrêtaient d'être vieux ? Mettre de côté, pensez à la retraite...il faut que...ECLATEZ VOUS BORDEL ! Il y a moins de boulot ? les banques ne prêtent pas ? Mais pourquoi vous venez d'acheter l'Iphone 5 ? il pleut, l'herbe est trop verte, les voisins sont cons ? pourquoi vous ne vous barrez pas ailleurs ?
Si au lieu d'engueuler un mec qui se gare mal, vous lui expliquiez qu'il y a un parking à 100 mètres. Si au lieu d'acheter tous les jours votre baguette à la même tronche de morue, vous lui disiez (gentiment et avec le sourire) que vous allez à la concurence cause que sa poire de connasse vous pouvez plus ?
Si à la vue du prix de l'essence, vous profitiez de vos déplacements pour regarder autour de vous, au lieu de foncez à 136 km/h (dixit le GPS) sur l'autoroute du sud (tiens ! je croyais que vous n'aviez pas d'argent ?).
Vous verrez, la bonne humeur, c'est contagieux ! Famille, collègues, amis, voisins, mère de la copine de la petite dernière qui est un peu bronzée mais vraiment sympa, quartier, ville...Vous pouvez convertir tout le monde. Et comme vous ne serez pas tout seul...les français (tous hein? et de toute couleur j'm'en fous) reprendront vite du poil du "pas-bête". Et peut être que la France s'en sortira. Parce que là c'est du suicide moral !
Moi aussi j'écoute la radio, la télé et les pleurnichards. Moi non plus je ne vais pas en vacances. Moi aussi je fume et je roule...et donc pleure en regardant les étiquettes valser. Moi non plus je ne suis pas propriétaire...
Si "on" avait la solution pour ne plus crier : "qu'est ce qu'on va faire chéri ? j'ai entendu qu'on était tous foutu ? c'est la crise Papa, la crise !"
Aucune correction ni mise en page : c'est parti comme çà.
Cet été, j'ai fait comme plein de motards que la vie moderne de papa rattrape : j'ai vendu ma moto. En me disant "j'en rachèterais une plus tard".
Les enfants, les week-ends avec tout le barda à emporter, le boulot (en caisse)...peut-être aussi le froid et la pluie! Toutes ces choses qui deviennent des excuses pour la vendre cette fameuse meule. Sans compter l'argent (c'est même que pour çà que je l'ai vendu d'ailleurs) que çà coûte pour 5 000 km par an. Et encore 5 000 km de loisirs, juste pour le plaisir de rouler. Je connais pas beaucoup d'automobilistes qui les font, les 5 000 km pour rien, juste pour cramer du coco, découvrir des endroits où on ne serait jamais aller, des paysages qu'on ne voit pas ou plus en voiture parce que bobonne ou les enfants demandent : "quand c'est qu'on arrive?".
En dehors du fait de ne plus avoir de moto, je me dis aussi que je suis devenu raisonnable. Que CA FAIT raisonnable en tous cas.
Dans une discussion, je dis : "j'avais une moto, mais je l'ai vendu". T'es plus crédible, coco! Comme quand les vieux d'il y a quelques années me disaient : "çà me rappelle ma jeunesse, j'avais une Terrot!". Et moi de penser que je m'en foutais de sa vieille brêle, c'est maintenant que j'en ai une...
C'est vrai qu'il y a des rencontres aussi en bécane. Quand je faisais mes tours solitaires, je m'arrêtais sur la place d'un village (au pif) pour fumer mon clope. J'avais parfois l'impression de faire le Dakar. Il y avait plein de gamins (ou pas) qui sortaient de partout pour me demander : "A combien elle monte?" la fameuse question qu'on a posé nous aussi.
Il y a aussi des inconvénients. En plus de la pluie, du froid ou de la chaleur l'été avec le cuir et les gants. Plutôt des inconvénients "intimes" on va dire. Je me souviens d'une fois particulièrement. Il faisait très très froid (en dessous de 0), ce n'est pas quelquechose qui me génait d'habitude (contrairement à la pluie); mais là c'était exceptionnel et il y avait pas mal de route. Tous les conducteurs de roadster (moto sans carénage) vont, je pense se reconnaitre. Quand vous roulez à moto, il y a la température de l'air et celle ressentie (beaucoup plus basse). Et sur ce genre de machine, vous êtes assis bien droit vent dans la poire et les jambes forcément écartées par le réservoir et la largeur de la moto. Comme il n'y a pas de protection au vent, l'air (froid donc) s'engouffre autour de l'avant de la moto et c'est vos jambes qui font déflecteurs vers vos parties intimes. Et là ! mes frères et soeurs ! sans vous en rendre compte, il y a Popol - Le - Lui - Elle - ma grosse - la coquillette - bref votre membre (rayez la mention inutile) qui se permet d'imiter la tortue qui a peur mais version escargot. Vous me suivez?
Et comme c'est à votre insu, une question de survie pour votre escargot quoi, quand vous vous arrêtez pour licebroquer, eh bah : y'a pu! T'as qu'une trouille : te pisser sur les pompes. Y'a plus rien qui dépasse.
Tout çà, je vais quand même le regretter. Et en souvenir je vais garder ma pince à épiler dans la boîte à gants (on ne sait jamais).
Cà y est : j'suis un caisseux.
GRIS (S) - BLEU (S)
DEAUVILLE DU PAUVRE
4 TEMPS
PLAGE MOCHE (NATURE)
SPLASH!
??? Il m'a fallut : un bon moment, l'aide de plusieurs personnes, relire le mot 20 fois...pour finalement comprendre ce que voulez me faire passer comme message l'instit' de ma fille! Et vous?
Tilleul (non ce n'est pas à Mantes)
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Nature fermée
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Histoire de ma vie
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Bête de somme
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Saint Valéry sur Somme
"Je n'ai jamais vu çà de ma vie." "C'est le pire jour de ma vie." Que n'entendons-nous pas à propos de notre pauvre vie?
Malheureusement, ce sont des expressions ou plutôt des exclamations que nous entendons souvent peu après que survienne une catastrophe. Cet été après inondations ou autres tempêtes, un quidam (ou une quisieur, pas de sexisme) déclare face caméra et les pieds dans l'eau ou pleurant en montrant le toit de sa maison éventré par l'arbre séculaire qu'il devait élaguer voilà pas 2 jours mais que son beau-frère a pas pu parce qu'il s'était fait un lumbago: "J'ai jamais vu çà de ma vie". Bah non! tu as 32 ans! ou 42, on s'en balance!
Je ne souhaite à personne de vivre une catastrophe naturelle huit fois au cours de sa vie. Les gens sortant du World Trade center le 11 septembre 2001 disaient la même chose (mais en anglais).
J'imagine qu'il m'arrive quelque chose d'extraordinaire (çà, on peut le dire), par exemple que des policiers viennent m'arrêter en pleine nuit, me passant les menottes; qu'ils ont convoqué tous mes grands-parents (tous décédés) pour qu'ils voient çà de leurs yeux, que je ne crois pas que je vais m'en tirer à bon compte; qu'ils m'accusent (au bout de maintes demandes d'explications de ma part et de celle du père Noël) de vol avec effraction de l'igloo du gouverneur de Tahiti; et que je déclame aux badauds médusés : " J'ai pas le bol: çà m'arrive tout le temps." Outre le fait qu'on ne me croit pas, je ne me le SOUHAITE pas. La vie deviendrait d'une tristesse!
Bon, d'accord, ces malheureux racontent ce qu'ils peuvent à ces imbéciles de journalistes tendant leur micro en disant: "alors? comment çà va?". Mais une autre phrase concernant et employant le mot VIE revient souvent dans une conversation. Que ce soit durant l'interview de Yannick Noah ou la discut' avec la voisine.
-"Quel est le plus jour de ta vie?"
Comme un abruti que je suis, l'autre jour, je me suis coincé à y réfléchir. Je ne sais plus si je venais de l'entendre ou si c'était une réminiscence de ma mémoire dantesque et, du coup, envahissante. Et je cherchais. Comme vous en ce moment peut-être? la naissance de mes filles? déjà, il y aurait 2 plus beaux jours, pas de jalouse. Nul. Réponse standard.
Franchement, ils étaient bien ces jours mais ce n'étaient pas les plus beaux de ma vie. Alors quand? je ne sais pas. Souvent la découverte d'une nouveauté, une première fois, un bon mot, un souvenir peuvent être des moments de grâce (donc çà englobe les jours-papa). Mais sortir UNE date n'a (pour moi) aucun sens. Me trompe-je?
Je dirais que le plus beau jour de NOTRE vie à tous est le premier. Pour plusieurs raisons: 1°) on ne s'en souvient plus. Donc pas d'enjolivement ou de fanfaronnade. 2°) il nous permet de vivre de beaux et bons moments qui peut-être à la fin feront 24 heures. 3°) voilà! vous l'avez votre plus beau jour. Vous pouvez maintenant répondre à Nagui.
Fatalement, je vous la fais. J'ai trouvé le plus beau jour de ma vie: c'est le plus beau jour de ma vie.
A la veille des quarante
Votre avenir me hante
Avoir un jour des enfants
Enfin être grand!
Je me le disais, avant.
Souvent.
Comme mon sérum devenu flou
Moi, condamné à être fou.
Que me manqueriez-vous
Si vous n'étiez dans ma vie.
Dont vous n'êtes qu'à la grille.
Comment faire ce choix
A l'âge de l'égoïsme roi?
D'aucuns ne négligent rien.
Des avis des voisins
Prennent grand soin.
Qu'auront-ils dans leurs tombes?
Si ce n'est leur venin sombre
Leurs magots ensevelis
Leurs existences moisies?
Le nouveau siècle est à vous
La route neuve que je vous trace
Tout en vous laissant le goût
De l'amour, non de la crasse
Même si vous, seules, affronterez
La meilleure trajectoire à adopter.
Oui, c'est la bêtise
Sûrement la mesquinerie
La mienne ou l'Humaine
Qui m'attise
Me fait dire des âneries.
Tellement je vous aime.
Armez-vous les filles
Rôde la crise
D'autres vilénies.
Décision est prise
Je vous jette dans la vie.
Ma dernière méprise?
A la veille des quarante
Votre avenir me tente
Enfin être grand!
J'en ai rêvé, avant.
Comme vous maintenant.
Votre vieux père n'est pas poête
juste taré de vos jolies couettes.
Faites que vos minois
S'aiment devant moi.
Nous souffrons quasiment de la canicule, comme on dit puis. Et cette chaleur abrutie presque tout le monde.
Puisque ma compagne sort (après que je me plaigne de la moiteur):
"Toi, tu voudrais vivre d'amour et de douches fraiches."
Il m'a fallut 37 années pour "apprendre" à faire quelque chose que tout le monde sait par instinct.
Certains vont me trouver vulgaire. Vous savez la vrai vulgarité. Pourtant, je ne peux passer sous silence ce "don" que j'ai dû travailler et découvrir. A mon âge!
J'ai bien quelques souvenirs d'enfance où cela m'était arrivé. Après avoir bu un verre de diabolo ou manger trop de dessert. Mais rien de concluant. Puis plus rien...trente ans, peut-être plus.
J'avais bien perçu quelques remontées gastriques émettant un bruit, certes incongru, mais pas le bon. Une sorte d'aspiration. Au lieu d'une expulsion. D'ailleurs, je le disais volontier : "Je ne sais pas le faire", "Je ne le fais jamais"...
Et puis, il y a juste quelques semaines, c'est arrivé. Cà y est : je sais roté. Moi qui croyait à une délivrance. Comme pour toutes premières fois, j'étais ému et libéré. Je l'ai dit à tout le monde. Mais il faut bien avoué que la promesse n'a pas tenu les siennes. Déçu, vivement déçu même. Cà ne donne rien. Aucune satisfaction sinon celle d'être comme tout humain. Mais en est-ce une?
Cà ne fait aucun bien. Et le pire, c'est que je n'arrive plus à ne plus roter. Comme je ne savais si bien pas le faire auparavant.
Bref, 37 ans pour çà.
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